Vers une liaison aérienne directe entre Brazzaville et Pékin

Pour attirer le maximum de touristes chinois vers le Congo, le vice-président du comité permanent de l’Assemblée nationale populaire de Chine, Ji Bingxuan a pris l’engagement, ce jeudi à Brazzaville, de faire un plaidoyer auprès du gouvernement chinois afin qu’il étudie l’opportunité de mettre en place des stratégies adéquates pour l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre Brazzaville et Pékin en vue de contribuer à l’embellie économique du pays et d’y apporter une valeur ajoutée dans le produit intérieur brut.

La coopération sino-congolaise établie en 1964 n’a presque jamais connu de couacs. Au nombre des importants accords conclus entre les deux pays ces dix dernières années, figure l’accord-cadre de partenariat stratégique, assorti d’une enveloppe d’un milliard de dollars. C’est grâce à cet accord que le Congo a réalisé sa première route entre Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique. Le premier tronçon de cette route, long de 160 kilomètres, qui a coûté 512 millions d’euros, est opérationnel depuis fin 2011.

En 2012, Brazzaville et Pékin ont paraphé une série d’accords d’un montant global de 975 millions d’euros. Une partie du financement a été utilisée pour la reconstruction du quartier de Mpila, détruit par les explosions de mars 2012.

Depuis mai 2011 le Congo a inauguré son plus grand barrage, d’une capacité de 120 mégawatts. La Chine a apporté 85 % de son financement, estimé à 370 millions de dollars.

Avec la Chine, le partenariat est gagnant-gagnant. Pékin apporte à Brazzaville des prêts bonifiés. Ils sont plus souples que ceux du club de Londres ou de Paris.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville