Congo : Construction d’une ligne de chemin de fer destinée au transport du minerai de fer de Mayoko

Le Conseil des ministres qui s’est réuni, mercredi 18 septembre 2019 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, s’est réjoui de la signature d’un accord de construction d’une ligne de chemin de fer dédiée au transport du minerai de fer de Mayoko, et ce entre la société Sapro et la China state construction engineering, entreprise de construction publique chinoise connue pour avoir construit le centre national de natation de Pékin et le Shun Hing Square, ainsi que le Stade des Martyrs à Kinshasa.

Cette voie ferrée de 450 km va relier la ville de Mayoko dans le Niari (sud) au port de Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

La construction du chemin de fer, qui servira au transport du minerai de fer produit à Mayoko et dont la teneur est de 65% sur le marché international, devrait commencer cette année pour s’achever en 2022.

Avec les plans d’expansion prévus à Mayoko, la production de minerai de fer congolaise devrait être boostée, plaçant le pays parmi les plus grands producteurs mondiaux. Le leader mondial actuel est l’Australie.

La société Sapro atteindra la phase 4 avec plus de douze millions de tonnes de fer l’année. Le but étant de révolutionner le marché congolais de l’industrie.

La société Sapro éprouve d’énormes difficultés pour évacuer son minerai de fer, suite à l’état défectueux de la voie ferrée, ligne ex-Comilog.

En juillet 2018, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso a mentionné, comme priorité, la construction espérée d’une ligne ferroviaire qui reliera les différents bassins de production minière, depuis le port minéralier de Pointe-Noire jusqu’au département de la Sangha (nord), via notamment les localités de Mayoko et Zanaga (sud).

Le numéro un congolais a ajouté que l’enjeu d’une mise en production diversifiée et significative dans ce secteur économique vital doit s’accompagner d’une action résolue du gouvernement, afin que soient mises à la disposition du secteur minier les infrastructures qui permettront de le rendre économiquement rentable.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville