SNPC : Après le vol de chèques en blanc signés, le nouveau DG entend améliorer la gestion de l’entreprise

La société nationale des pétroles du Congo (SNPC) secouée récemment par un scandale : le vol de chèques en blanc signés au service financier et comptable, et qui ont permis de sortir d’importantes sommes d’argent d’une banque de la place, à désormais un nouveau DG, Maixent Raoul Ominga, nommé par le Conseil des ministres du 28 février 2018. Le natif de la ville d’Oyo (nord) veut impulser une nouvelle dynamique pour améliorer la gestion d’une entreprise à l’agonie.

Comme pour toute entreprise, la première étape consiste pour Raoul Ominga d’établir des objectifs pour entraîner d'importants gains au chapitre de l'efficacité et de la rentabilité de la SNPC.

Pour le nouveau DG, une bonne gestion de la trésorerie de l’entreprise est indispensable pour : assurer son équilibre financier, optimiser sa liquidité, réduire ses coûts d’emprunt et prévenir le risque de faillite.

Le successeur de Jérôme Koko, déterminé à établir un diagnostic permanent de la trésorerie de la , veut se doter d’un tableau de bord de trésorerie afin d’analyser l’évolution de la trésorerie à court terme et à long terme notamment pour l’exercice comptable à venir et prévoir le cas échéant un financement adapté pour les investissements futurs de l’entreprise.

On rappelle que les réformes intervenues à la SNPC qui comprend désormais un directeur général, un secrétaire général, des directeurs centraux en charge des activités Amont, Aval et Finances-comptabilité, sont consécutives aux dysfonctionnements constatés dans la manière de conduire les destinées de cette société d’Etat et au souci d’en améliorer les performances.

Créée en 1998 des cendres de Hydro-Congo, la SNPC est une compagnie pétrolière d’État qui gère les ressources pétrolières du Congo. A travers ses filiales, elle est à la fois dans l’exploration, l’exploitation et la commercialisation du pétrole brut, le raffinage et la distribution des produits raffinés.

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo Brazzaville