Congo - Secteur pétrolier : Vers la mise en place des organisations syndicales à la SNPC

Il a été recommandé à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) d’accepter la mise en place des organisations syndicales et de respecter les libertés syndicales, telles que prévues par la convention n°87 de l’OIT, par le Code du travail et le droit positif en vigueur.

Cette décision a été prise récemment lors de la réunion entre le gouvernement et les syndicats du secteur pétrolier à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo.

Le retour des certaines antivaleurs au rang de prédominance politique a parfois contribué au phénomène d’étouffement du mouvement syndical au Congo.

La peur , à tort ou à raison, d’un système policier répressif qui espionne, incarcère et humilie le salarié accentue aujourd’hui la tendance en baisse des mouvements sociaux susceptibles d’être initiés par les syndicats.

Comme l’explique Sébastien, cadre à la SNPC : « Pour les cadres, dans certains secteurs très concurrentiels, se syndiquer aujourd’hui peut avoir des conséquences très regrettables sur la carrière, son évolution, c’est fortement déconseillé ».

Créée en 1998 et née des cendre de la société Hydro-Congo, la SNPC est une compagnie pétrolière d’État. Elle gère les ressources pétrolières du Congo. Elle demeure jusqu'à présent la seule entreprise publique congolaise exerçant les activités pétrolières.

La SNPC a ses activités sur Moho-Bilondo (15%), Nkossa (15%), M'Boundi (8.8%), Kitina (35%), Sendji (15%), Yanga (15%), Djambala (35%), Foukanda (35%), Mwafi (35%), Emeraude (49%), Yombo (49%), Tilapia (35%), Azurite (15%) et Turquoise Marine-1 (15%) au travers de sa filiale « Congolaise de Raffinage » (CORAF).

Germaine Mapanga