Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, imprimer une cadence et soutenir le rythme

Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas décidée à impulser une cadence plus soutenue à son département ministériel. Elle a pris cet engagement, le 7 mai, lors de sa prise de fonctions.

Et déjà, il faut se mettre à l’ouvrage et les dossiers ne manquent pas. Il s’agit, entre autres, des données statistiques sur le recensement de la population et de l’habitat de 2017 ; des entreprises du Congo ; ainsi que des enquêtes sur la santé et l’impact de la téléphonie mobile sur les conditions de vie des ménages.

Le ministère du Plan et de l’intégration, avec les nouveaux engagements africains insérés dans la nouvelle République, a intégré la statistique et l’intégration régionale. Ce département est le fer de lance du développement harmonieux au Congo, rappelle la ministre Ingrid Ebouka-Babackas.

« Cela indique clairement que le développement harmonieux du Congo repose sur une statistique fiable. C’est pourquoi, nous allons faire un effort particulier dans ce sens », a-t-elle déclaré au cours d’une cérémonie de passation de témoin avec le ministre sortant, Léon Raphaël Mokoko.

Après avoir suivi la présentation du contenu dense des différents projets en cours de réalisation ou d’élaboration, Ingrid Ebouka-Babackas  a rassuré ses nouveaux collaborateurs de son engagement à poursuivre ces chantiers. «J’espère trouver ici des collaborateurs pétris de culture économique, fiers de prendre part à mes côtés à la marche vers le développement », a déclaré Ebouka-Babackas.

Les chantiers qui attendent la nouvelle ministre sont vastes. Outre les projets liés à la statistique, elle devra suivre de près les projets d’aménagement de la route Ketta-Djoum et de facilitation du transport sur le corridor Yaoundé-Brazzaville ; de même, la route Ndendé-Dolisie pour faciliter les échanges entre Libreville et Brazzaville, l’étude sur le partenariat État-privé dans le cadre de la relance des projets étatiques abandonnés.

Face à la situation de morosité économique créée par la chute du prix du baril de pétrole, le ministre sortant Léon Raphaël Mokoko a exhorté sa remplaçante à « se jeter à l’eau».

« Le ministre du Plan est le ministre du développement. Comme tel, sa responsabilité première est de s’assurer les conditions de stabilisation macroéconomique et du budget », a conseillé Raphaël Mokoko, nouveau ministre des Transports.

Arrielle KAMBISSY