Sommet des Brics en Russie : Denis Sassou-N’Guesso le grand invité de Vladimir Poutine

En dépit des efforts déployés par les Occidentaux pour l’isoler, la Russie ne manque pas d’alliés. Tel est le message que le Président Vladimir Poutine veut adresser à « l’Occident collectif » alors qu’il accueille, du 22 au 24 octobre 2024, à Kazan, la ville multiethnique des bords de la Volga, un important sommet des BRICS. Parmi ses invités de marque, le Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, qui a quitté Brazzaville, dimanche 20 octobre 2024, pour Kazan en Russie.

Le président russe, Vladimir Poutine, réunira du 22 au 24 octobre 2024 une vingtaine de dirigeants étrangers dont son homologue congolais, Denis Sassou-N’Guesso.

Le Président Poutine a toujours salué la contribution du Président Sassou-N’Guesso au développement des relations russo-congolaises et l'a toujours remercié pour son travail commun sur la scène internationale.

D’ailleurs il avait déjà remis à son homologue congolais une distinction d'honneur pour sa contribution au développement et au renforcement des relations entre la Russie et le Congo dans les domaines de l'économie, de la finance, de la défense et de la sécurité.

La Russie est un partenaire historique du Congo. La coopération entre les deux pays est marquée par des œuvres de développement dans divers domaines.

Ce sommet d’alliés et de partenaires doit démontrer la puissance de la Russie et l’échec des efforts que les Occidentaux ont déployés pour l’isoler depuis l’invasion de l’Ukraine.

Pour les Occidentaux, la Russie est au contraire dans une logique de domination de ses voisins. Elle chercherait à imposer une loi du plus fort à l’échelle internationale.

Aux cinq Etats fondateurs – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud –, se sont ajoutés l’Iran, l’Egypte, l’Ethiopie et les Emirats arabes unis.

Le groupe jouit d’un attrait sans précédent depuis son expansion, au sommet de Johannesburg en août 2023, une dynamique qui se renforce.

Trente pays ont depuis fait acte de candidature, dont la Thaïlande et la Malaisie, gage futur d’une ouverture vers l’Asie du Sud-Est. Sans compter les demandes d’adhésion de la Turquie, de l’Azerbaïdjan, de Cuba et de bien d’autres.

« Les portes sont ouvertes, nous n’excluons personne », a déclaré M. Poutine lors d’un forum économique à Moscou, vendredi 18 octobre dernier.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville