Insécurité à Brazzaville : Le Général Jean François Ndenguet appelle la population à la collaboration

Avec détermination et courage, la Police nationale fait l’essentiel. Le Commandant des forces de police, le Général Jean François Ndenguet, est à pied d’œuvre pour éradiquer définitivement l’insécurité qui met en mal la quiétude de la population congolaise.

Après une rencontre avec des policiers, le Général Jean François Ndenguet, lors d’une descente jeudi dernier à Kinsoundi, a tenu à rassurer la population tout en lui demandant d'aider la police dans sa mission de maintien de l'ordre.

Le Général Jean François Ndenguet, a rassuré la population du quartier Kinsoundi que face à la recrudescence de l’insécurité, des mesures ont été prises pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui sèment la terreur à Brazzaville.

« Nous voulons la sécurité, nous voulons vivre dans la paix et la tranquillité. Ceux qui n’ont rien compris de la paix, vont me porter sur leurs dos », a martelé le Commandant des forces de police, le Général Jean François Ndenguet sous les applaudissements nourris et prolongés de plusieurs jeunes du quartier Kinsoundi, l’un des quartiers les plus défavorisés de Brazzaville et qui compte 38 000 habitants.

Louée pour sa qualité de vie, Brazzaville, la capitale congolaise, fait face à une recrudescence des violences. Le banditisme est le mode opté par ceux qui sèment la désolation au sein de la population.

Des groupes de « bébés noirs » ont repris à y semer la terreur sur fond de règlements de comptes.

«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).

Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains dont l’âge varie entre 15 et 30 ans, ne sont près de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence. On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier.

Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.

Les Congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !

Les « bébés noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.

Alors qu’on le croyait éradiqué ou maîtrisé par les forces de l’ordre, le spectre continue de faire parler de lui dans les villes congolaises où des paisibles citoyens sont parfois tués ou agressés à longueur de journée.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville