Congo - Santé publique : Les prestataires des maternités de Brazzaville à l’école du savoir sur la Prévention et le Contrôle des Infections

Cinquante (50) sages-femmes des différentes maternités et Centres de Santé Intégrés (CSI) de Brazzaville ont pris part à l’atelier de formation ouvert le 17 avril 2023 à l’auditorium de l’hôpital spécialisé mère-enfant Blanche Gomes de Brazzaville.

Après Pointe-Noire, le tour revient à Brazzaville d’abriter cette session de formation des sages-femmes, pour promouvoir l’hygiène hospitalière.

Cette session de formation, organisé grâce à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en présence du conseiller à la santé du ministre de la Santé, le docteur Antoine Loussambou, du représentant de Monsieur le Représentant de l’OMS, le docteur Guy-Michel Mbemba, du directeur du programme national de Lutte contre les Infections Nosocomiales, le docteur Raphaël Taty et du directeur de l’hôpital Blanche Gomes, le Professeur Mabiala-Babela.

Cet atelier a pour but, d’améliorer les performances en matière de santé de la reproduction et de la Prévention et Contrôle d’Infection. Venues du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU), de l’hôpital des Armées Pierre Mobengo, de l’hôpital de Référence de Talangaï, de l’hôpital de Base Makélékélé, celui de Bacongo, de l’hôpital Sino-Congolais de Mfilou et des différents Centres de Santé Intégrés (CSI) de la ville capitale, ces participantes ont jusqu’au 19 avril 2023 pour l’apprentissage.

Prenant la parole en premier, le docteur Guy-Michel Mbemba, au nom du Représentant de l’OMS, a exprimé sa joie et a dit que c’était pour lui un privilège de prendre la parole à cette occasion plus qu’imposante. A propos de la Prévention et le Contrôle de l’Infection (PCI), le docteur Mbemba a dit en substance que : « l’une des leçons tirer de la gestion du Coronavirus, est que la majorité ses sages-femmes et d’autres prestataires exerçant dans le service de maternité n’avaient pas été préparés à assurer des soins de qualité en se protégeant des patientes. C’est pour cette raison que cet atelier est organisé », a-t-il précisé.

« Les participantes vont bénéficier d’un renforcement des connaissances sur l’importance de la PCI dans le système de santé, les faiblesses et les défis rencontrés. Ils vont suffisamment s’approprier le concept PCI et que leur adhésion sera parfaite », a relevé le docteur Antoine Loussambou dans son allocution de circonstance.

« Par ailleurs, un des grands enjeux des dernières années pour la santé des populations du Congo est la lutte contre les infections nosocomiales ou infections associées aux soins. Le Gouvernement en a fait une de ses priorités, de même que la mise en place des mesures, pour espérer des progrès remarquables », a ajouté le représentant du ministre.

Il a de fait lancé un appel à tous les partenaires au développement, à apporter leur précieux appui et leur bonnes expériences à la réussite de ce processus déjà engagé. Il s’agit de pallier à cette situation des maladies dites à potentiel épidémique, c’est-à-dire, qui se transmettent facilement et qui ont une morbidité à grande échelle.

Cette session de formation est venue à point nommé pour inculquer des nouvelles bases de connaissances aux sages-femmes et aux gynécologues.

Après Pointe-Noire et Brazzaville, les autres départements du pays vont également bénéficier de cette formation en matière de santé de la reproduction, notamment de la Prévention et Contrôle d’infection (PCI).

Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville