Congo : Notre presse est en danger de mort (Thierry Moungalla)

Au Congo-Brazzaville, la presse est en danger de mort et qu’il convient de disposer des ressources nécessaires, a déclaré le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla a fait cette déclaration le 3 mai 2023, à l’occasion de la célébration de la 30e Journée internationale de la liberté de presse, en présence du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso; du coordonnateur résident des agences du système des Nations unies en République du Congo, Chris Mburu; et des représentants du Conseil supérieur de la liberté de communication.

« Notre presse est en danger de mort et qu’il convient de disposer des ressources nécessaires. Il y a un travail qui est fait au niveau du ministère pour les médias publics. Il a commencé avec la transformation du statut juridique de l’imprimerie nationale. Nous allons, à l’imitation de ce qui s’est fait, donner l’autonomie aux médias publics de manière à leur permettre de trouver eux-mêmes des financements. Ce sera un progrès parce que nous pourrons à ce moment-là, avec les managers, trouver des voies et moyens d’assurer le fonctionnement et la croissance de ces médias », a déclaré Thierry Lézin Moungalla.

Il a sollicité l’octroi d’une enveloppe d’urgence à la presse publique qui est minoritaire, selon lui.

Annonçant la présentation dans quelques semaines dans le circuit décisionnel du gouvernement des projets visant à faire de la télévision et de la radio des établissements publics à caractère industriel et commercial, il a invité les professionnels du secteur privé à s’illustrer comme des vrais chefs d’entreprises.

Au Congo-Brazzaville, la presse vit dans la précarité due au manque de moyens financiers, d’équipements et de personnel avéré.

Certains médias naissent sans étude de faisabilité et fonctionnent sans redevance.

La publicité sur quoi ils comptent rapporte moins, parce que ce sont les annonceurs qui, dans bien de temps, fixent les prix.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville