Après les révélations sur les costumes de luxe, l'enquête sur de possibles emplois fictifs qui a conduit à la mise en examen du candidat de la droite François Fillon s'élargit encore: elle vient d'être étendue à des soupçons d'"escroquerie aggravée, faux et usage de faux".
Comme l'a révélé Le Monde, le parquet national financier (PNF) a délivré aux juges d'instruction le 16 mars un réquisitoire supplétif visant des faits d'"escroquerie aggravée, faux et usage de faux", a indiqué mardi une source judiciaire.
D'après le quotidien, la justice se demande si "les époux Fillon ont pu produire des faux pour justifier les salaires" versés à Penelope, l'épouse du candidat.
Selon une source proche du dossier, ce réquisitoire fait suite à une perquisition menée courant mars à l'Assemblée nationale, après une première visite intervenue fin janvier, dans le cadre de l'enquête du PNF.
Bertrand BOUKAKA