Une dédicace surprenante. Devant les flashs et les caméras, Blaise Matuidi, footballeur international français jouant au poste de milieu de terrain, dont la carrière professionnelle s'étend de 2004 à 2022, a offert un maillot floqué à son nom et un exemplaire de son livre "Au bout de mes rêves" qui retrace son impressionnant parcours, à Denis Christel Sassou-N’Guesso, ministre congolais de la Coopération internationale et du partenariat public-privé. Les photos ont été publiées sur les réseaux sociaux. Evidemment, le geste a ému les internautes.
« J'ai rencontré, aujourd'hui, le footballeur Matuidi Blaise qui séjourne à Brazzaville, où il a présenté ce 10 février sa nouvelle académie de football, Alima, qui promet d'insuffler un nouvel esprit dans le football congolais et d'offrir de nouvelles opportunités à nos jeunes talents. Lors de notre rencontre, nous avons discuté de diverses initiatives pour promouvoir le sport dans notre pays et renforcer l'encadrement des jeunes sportifs. En souvenir de ce moment sympathique, Blaise m'a généreusement dédicacé un maillot et un exemplaire de son livre "Au bout de mes rêves" qui retrace son impressionnant parcours », a écrit Denis Christel Sassou-N’Guesso sur son compte Twitter.
En effet, c'est Oyo, dans le département de la Cuvette (nord), qui abritera ce centre de formation de football.
L'Académie Alima a pour objectif de détecter, parmi des milliers de jeunes, une quarantaine de jeunes talents, dont l'âge varie entre 10 et 14 ans. Des jeunes congolais nés entre 2010 et 2012, qui seront recrutés sur toute l'étendue du territoire national congolais.
Ce projet a également pour ambition d'atteindre une couverture sous-régionale par année.
L'Académie Alima d'Oyo aura pour objectif, non seulement de former et développer des joueurs de niveau mondial, mais aussi, de dynamiser le football congolais et continental.
L'international et Champion du monde français est très optimiste et confiant, quant au fonctionnement de ladite école des jeunes joueurs de football congolais.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville