Au Congo-Brazzaville, le port de la ceinture de sécurité n'est pas toujours respecté par des chauffeurs des transports en commun

En circulation, tout conducteur ou passager d'un véhicule de transport en commun doit porter une ceinture de sécurité homologuée dès lors que le siège qu'il occupe en est équipé. Un geste obligatoire, mais de moins en moins respecté par des chauffeurs des transports en commun au Congo-Brazzaville.

Au Congo-Brazzaville, l'immense majorité des personnes a le réflexe de mettre la ceinture, mais on constate une certaine forme de relâchement, une détérioration de la pratique chez plusieurs chauffeurs des transports en commun.

Un geste qui sauve des vies, mais qui n’est malheureusement pas toujours un réflexe.

Dans les accidents de circulation impliquant des véhicules de transport en commun de personnes, la plupart des traumatismes corporels graves sont consécutifs à l’éjection des occupants hors du véhicule ou à leur projection à l’intérieur de ce véhicule.

Le défaut de port de la ceinture demeure l’un des principaux facteurs de mortalité sur les routes congolaises. C’est aujourd’hui à l’arrière qu’il est le plus souvent constaté.

Pour la cinquième année consécutive, le nombre d’accidents, de tués, ainsi que de blessés, ne cesse d’augmenter au Congo-Brazzaville. Selon la Direction générale des Transports terrestres (DGTT) , le bilan des accidents de la circulation enregistrés ces cinq dernières années, il en ressort que 1224 personnes ont perdu la vie sur les routes congolaises, 5 900 blessés graves et 5 925 blessés légers.

Au Congo-Brazzaville, les automobilistes sont incorrigibles. Malgré la multiplication des campagnes de sécurité routière, ils sont de plus en plus nombreux à ne pas respecter l'ensemble des règles du code de la route. Plus de 90% des accidents de la route sont provoqués par le mauvais comportement des automobilistes.

Entre non-respect du port de la ceinture de sécurité sous prétexte qu’elle étouffe, des feux rouges, franchissement de lignes blanches et évolution sur les trottoirs, conduire après avoir bu deux verres, téléphoner en conduisant, l’oublie d’utiliser les clignotants, le seul moyen de faire comprendre aux autres la direction que l'on s'apprête à prendre, le refus de priorité, la vitesse … le florilège est long.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville