Eglises de réveil : la prospérité aux prophètes, la précarité aux fidèles (Libre tribune)

Alice N (nom d’empreint), fidèle d’une église dit avoir été victime d’une escroquerie savamment orchestrée par son Bishop via des stratagèmes mystico-religieux. Dépouillée et lourdement endettée, Alice qui a fréquenté plusieurs églises auparavant a décidé de publier le profile caricatural des prophètes, bishops et autres pasteurs qui profitent de la fragilité spirituelle de leurs fidèles pour se servir. Lecture !

On ne le dira jamais assez : certains hommes se prétendant serviteurs de Dieu ont choisi de se servir de leurs brebis pour s’enrichir ostentatoirement.

Voitures, maisons, appartements, voyages, hôtels de luxe pour eux et pour leurs familles pour leurs vacances ou leurs week-ends. Les prophètes, pasteurs et autres apôtres, détiennent aujourd’hui des fortunes importantes qu’ils acquièrent sur le dos de la bête (brebis). Des fortunes importantes amassées presque avec force et violence auprès des fidèles qui se voient obligés de céder argent et biens non pas à l’église, mais aux prophètes ou aux pasteurs.

Il se trouve aujourd’hui des hommes se prétendant être des serviteurs de l’Éternel qui fêtent les anniversaires de leurs enfants dans des endroits huppés. Pendant ce temps, ceux qui les enrichissent ont des difficultés à offrir un simple gâteau d’anniversaire à leurs enfants. Les épouses des prophètes, généralement pasteurs elles aussi, voyagent en première classe lorsqu’elles se rendent à l’étranger. C’est la dolce vita.

Des prophètes de plus en plus prospères devant des fidèles de plus en plus précaires

Et lorsque les brebis refusent de se laisser tondre la laine sur le dos, ils sont l’objet de menaces en tous genres. Et elles finissent par céder, par s’endetter, pour faire plaisir non pas à Dieu, mais à leurs prophètes. Ceux-ci sont plus craints par les brebis que Dieu lui-même.

Dans ces églises de réveil, les prophètes prêchent non pas l’amour du Très Haut et les commandements de Dieu, mais ils promettent la prospérité et l’élévation sociale. On constate que cette prospérité est plutôt pour les prophètes eux-mêmes. Leur train de vie en témoigne.

Dans ces églises, la bête (brebis) souffre beaucoup. Elle est résignée. Elle accepte de tout donner à son berger (bourreau). Dans ces églises, quand ceux qui ont ouvert les yeux s’en vont, d’autres moutons (brebis) arrivent. Du coup, les pasteurs et prophètes sont prospères à perpétuité.

Ainsi va la vie dans ces églises dites de réveil ou…de recel. Églises de recel des biens de pauvres gens.

Dieu reconnaitra les siens.

Alice N, victime d’escroquerie dans une église