Elle était très impliquée dans les manifestations culturelles, festives ou funèbres dans la communauté congolaise en Ile de France. Reconnaissable par sa coiffure teintée de gris mais aussi ses tenues de dandy, Mampouya Marie Monique Kalouyoyiko dite Mère Momo a définitivement rangé son sifflet. Elle s’est éteinte le mercredi 3 juin à Trappes dans les Yvelines.
Un sifflet pour maintenir en éveil, de son strident même ceux qui dormaient d’un sommeil profond à une veillée funèbre, des anecdotes racontées en toute cocasserie pour détendre l’atmosphère et atténuer tant soi peu la douleur de la disparition d’un Être cher, voila en quoi se distinguait Mère Momo, lors des veillées funèbres.
Le sens du service, témoignage de son amour pour les autres se vivait à travers son implication désintéressée à apporter du baume dans les cœurs meurtris, de par ses animations toujours soutenues.
Qu'il s'agisse des activités culturelles, mariages et autres retrait de deuil, Mère Momo y apportait sa touche à travers ses animations toujours plus raffinées.
Depuis l’annonce du décès de Mère Momo, les témoignages de sympathie affluent de partout, pour saluer la mémoire d’une femme qui aura marqué les esprits de nombreux congolais de France.
En attendant la date de ses obsèques, le deuil de Mampouya Marie Monique Kalouyoyiko dite Mère Momo, se tient au numéro 22, square Jean Lurçat 78190 Trappes.
Adieu Mère Momo !
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
