Fini les inquiétés de ne plus être fournis en nourriture pendant le confinement. Le ministère des Affaires sociales et l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo a remis le 15 mai dernier à homologue de la Justice, Aimé Ange Wilfrid Bininga, des produits alimentaires, des détergents et du matériel d'hygiène destinés aux détenus des maisons d'arrêt du Congo.
Ce don était composé essentiellement de 20 cartons de pates, 50 sacs de riz, 30 bidons d’huile, 300 palettes d’œufs frais, 300 sacs de foufou, des cartons de vivres frais, 14 cartons de biscuits, 20 cartons de tomate, des cartons de sucre, des produits hygiéniques pour femmes, des gels hydo alcooliques...
Le virus ne s’arrête pas aux portes des prisons congolaises. Les personnes détenues vivent parfois dans la promiscuité et l’insalubrité, à partager une cellule de quelques mètres carrés ou un dortoir collectif. Elles présentent un moins bon état de santé que la population générale. Les gestes-barrière à adopter se heurtent aux conditions matérielles et à un accès aux soins inégal.
Les prisons congolaises sont régulièrement pointées du doigt par les organisations de défense des droits humains. Aux conditions de vie déplorables s’ajoute désormais le risque d’infection.
Pour le moment aucun cas positif de Covid-19 n’a été enregistré dans une prison du Congo-Brazzaville.
Quelles sont les mesures prises pour assurer la sécurité de tous ? Quelles sont les conséquences de la pandémie sur les conditions de vie en prison ?
Récemment, le président Denis Sassou N’Guesso, dans un entretien exclusif accordé à RFI et France 24 depuis Brazzaville, a annoncé que « pour désengorger les prisons 365 prisonniers ont été libérés » au Congo.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville
