Congo : Un incendie vite maitrisé à l'agence UBA Poto Poto ce dimanche

Un incendie s'est déclaré à l'agence UBA de Poto Poto, à Brazzaville peu avant midi, dimanche 19 avril 2020. Les sapeurs pompiers appelés en urgence ont vite fait de maîtriser ce sinistre.

Les nombreux badauds qui dimanche matin, avaient accouru du quartier et des environs, pour saisir l’opportunité créée par l’incendie de l’agence bancaire UBA de Poto Poto et pouvoir en tirer quelque chose, avaient vite fait de déchanter. Et pour cause, alors que le feu s’est déclaré dans les locaux de la banque, les pompiers n’ont pas mis beaucoup de temps à arriver sur zone, l’absence de circulation dans la ville rendant le trafic des plus fluides. Dans le même temps, arrivé sur site avec une extrême réactivité, la police déployait un cordon de sécurité afin de permettre aux pompiers de travailler en toute quiétude, mais aussi d’empêcher à des tiers d’accéder à l'immeuble, pour prévenir tout vol.

Pour parvenir au foyer du sinistre, les pompier ont du abattre un pan de mur. De là, ils ont débouché sur des installations électriques, ce qui à nécessité une intervention plus spécifique, avec d’infinies précautions, afin de garantir l’intégrité des agents, face à tout risque d’électrocution.

Anticipant le pillage à grande échelle de l’agence bancaire qui se dessinait déjà dans la tête de certains badauds qui rodaient sur les lieux de l’incendie, les réseaux sociaux ont fait état de vol à l'agence UBA de Poto Poto, ce dont il n’ a été nullement question.

Outre l’agence bancaire dont le feu a été vite maitrisé, l’incendie s’est également propagé aux boutiques mitoyennes occasionnant de nombreux dégâts matériels. Le feu maitrisé, l’heure est désormais à l’enquête de police qui devrait déterminer les causes de ce sinistre.

Signalons que dans le même temps, une boutique a également pris feu au marché du Plateau des 15 ans de Moungali. Un court-circuit en serait la cause. Les pertes matérielles se chiffreraient à un peu plus de 20 millions de franc CFA.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville