Pour certains cela semble logique, pour d’autres la peur mêlée à la crainte sont parfois des freins au don du sang. Mais lorsque l’on donne son sang sait-on vraiment où il va ensuite ? Comprendre son cheminement, du donneur au receveur, et son but ultime, pourra peut-être aider certains réfractaires à pousser un jour la porte d’une salle de dons. La première dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo-Assistance, a fait don mercredi, à Brazzaville, des cartons de poches de sang pour un montant évalué à environ cinquante (50) millions de francs CFA, au Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
Le don, composé également de réactifs permettant de déceler des maladies contagieuses et de déterminer les groupes de sang, est le fruit du partenariat entre la Fondation Congo- Assistance et les entreprises chinoises : Sino-Congo forêt (Sicofor) et Congo Dejia wood industry, en vue de pallier la pénurie de sang observée ces derniers jours.
La Fondation Congo-Assistance a remis un échantillon de don à la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, représentant la ministre de la Santé qui, à son tour, l’a remis au directeur national du CNTS.
Antoinette Sassou N’Guesso a lancé un appel à la responsabilité de tout le personnel de santé, afin que le don destiné aux malades ne soit détourné pour des besoins quelconques ou individuels.
Le besoin en sang étant considérable, le peu de poches disponibles au CNTS étaient loin de satisfaire les demandes des hôpitaux des deux grandes agglomérations du pays.
Depuis plusieurs mois, les hôpitaux des deux grandes villes du pays ont accusé un manque criard de poches de sang.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
