Prise en charge par l’Etat des prestations sociales, Denis Sassou N’Guesso exige un bilan

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a demandé au gouvernement de faire le bilan de la gratuité ou de la prise en charge par l’Etat d’un certain nombre de prestations sociales, au rang desquelles, la mise en œuvre du projet Lisungi en faveur des ménages les plus démunis en termes de pouvoir d’achat, la prise en charge et/ou la gratuité des traitements et soins contre la tuberculose, le VIH/sida et la césarienne, la mise en œuvre d’une politique tournée vers la prise en compte des problématiques Mère/Enfant, etc.

Le numéro un congolais a fait cette demande lors du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 17 avril 2019, au Palais du peuple, à Brazzaville.

Le chef de l’Etat s’est interrogé sur l’impact de ces politiques pourtant favorables à la prise en compte, au quotidien, de ces besoins essentiels aux yeux de la population vulnérable.

Dans cette optique, il a demandé au premier ministre, chef du gouvernement, d’inviter les ministres animant les départements ministériels concernés, et en charge de ces problématiques, à bien vouloir en effectuer un bilan exhaustif, laquelle évaluation devra faire l’objet d’un rapport qui sera transmis au chef de l’Etat dans les meilleurs délais.

Au Congo-Brazzaville, les résultats de cette politique sociale initiée par le président de la République en 2007 sont mitigés. Les mesures de gratuité décrétées en 2007 ont connu une application effective au lendemain de leur publication.

Cependant, depuis plusieurs années, elles ne sont plus respectées à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Mossendjo, Owando et Makoua...

Le personnel de santé évoque des ruptures récurrentes d’approvisionnement, de même, les structures sanitaires ne sont plus ravitaillées en kits de césarienne et des produits antipaludiques, encore moins en antirétroviraux et par conséquent, ces services sont devenus onéreux.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville