Cuisiner, étudier ou accoucher dans la pénombre, faute d'électricité. Face à cette réalité quotidienne qui concerne toute la population de Mayoko dans le Niari (sud), le PDG de la société SAPRO, Paul Obambi veut investir dans l’électrification de la ville.
Depuis le début de la semaine, Paul Obambi séjourne à Mayoko avec des techniciens pour effectuer des études de faisabilité sur l’électrification de la ville et la réhabilitation du chemin de fer tronçon la gare de Mbinda-Mont-Belo par des techniciens Chinois.
En 2015, le conseil d’administration d’Exxaro avait pris la décision de se séparer de Mayoko. Des repreneurs potentiels se sont portés acquéreurs tout au long de l’année écoulée et le choix du sud-africain s’est finalement portée sur Sapro, lequel possède deux filiales dans le secteur minier, Afrimines et Socin Mines qui exploitent des gisements de fer, de potasse et de manganèse.
C’est pour environ 350 millions de dollars qu’Exxaro avait acquis en 2012 African Iron, opérateur du gisement de minerai de fer de Mayoko, situé dans le département du Niari.
Le projet était alors prometteur en raison de la production attendue (5 millions de tonnes par an) et de l’existence d’une ligne de chemin de fer, reliant le site au port de Pointe-Noire (300km).
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville