La cause première de la diffusion de la maladie est la circulation de personnes contaminées en provenance des endroits où l’épidémie sévit. Déclarée aux confins de la région de l’équateur en RDC, voisin du Congo-Brazzaville, l’épidémie d’Ebola a déjà causé la mort de 5 décès sur 19 cas identifiés, selon le Dr Demba Lubambo du programme des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), équipe/inter-pays d’Afrique centrale.
Le risque de propagation de ce virus dans la région Afrique centrale est classé « modéré » par l’OMS.
Ce qui inquiète surtout le monde de la recherche, c’est la phase d’incubation de la maladie qui est décrite comme très longue.
Ainsi, un sujet peut être atteint par la pathologie sans n’en ressentir aucun symptôme pendant trois semaines. Ce fait là rend alors insuffisant les tests de détection appliqués dans les aéroports internationaux et ports.
Le risque n’étant pas zéro, Kinshasa et Brazzaville étant les deux capitales les plus rapprochées du monde, le Congo Brazzaville doit mettre des bouchers doubles pour éviter des surprises.
La surveillance épidémiologique du pays doit être renforcée dans les frontières aériennes, maritimes et terrestres (aéroports, ports et brigades frontalières).
On rappelle que la région de l'équateur en RDC est frontalière au département de la Likouala au Congo-Brazzaville.
Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville