Dans son bilan pour cette année, le ministre congolais de la Construction, de l’urbanisation et de l’habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba, indique que 3070 logements sont en construction dans plusieurs villes du pays, notamment à Owando, Oyo, Kinkala, Kindamba, Sibiti, Madingou, Brazzaville, Pointe-Noire et Diosso, dans le cadre de la Municipalisation accélérée.
Au gouvernement, on considère que ce n’est certes pas un chiffre satisfaisant, mais pas catastrophique non plus.
L’offre en logements reste toujours en deçà de la très forte demande, selon le ministre Josué Rodrigue Ngouonimba qui se retrouve face au grand défi du respect des délais de réalisation de tous les chantiers lancés par le secteur afin de répondre à la demande grandissante sur le logement et atteindre les objectifs tracés.
On rappelle qu’après cinquante-sept ans d’indépendance, la majorité des congolais vivent encore dans des quartiers insalubres, des ruelles poussiéreuses ou pleines de boue, des nids-de-poule, les toits en tôle rouillée.
Ces phénomènes d’habitats indignes, insalubres et informels concerneraient environ 2/3 de la population du Congo.
Ces citoyens habitent souvent des logements qui ne répondent pas aux conditions minimales de confort et de dignité, dans des zones de pollution et d’insécurité dépourvues des aménagements primaires pour l’alimentation en eau potable, la collecte et l’assainissement des eaux usées.
La ville capitale s’est développée d’une manière exceptionnelle et connait une forte croissance urbaine.
En matière de logement, Brazzaville accuse un déficit important qu’il faille combler. Et le gouvernement Clément Mouamba 2 est bel et bien au pied du mur.
Germaine Mapanga