Congo – Santé : La menace de grève désamorcée au CHU de Brazzaville

La menace de grève qui couvait au CHU a été levée. La collaboration entre la direction générale et les syndicats a permis de dissiper les malentendus.

Le 12 octobre, la directrice générale du CHU, Gisèle Ambiero, a rencontré les délégués du personnel et le collège syndical (le Synamec, la CSTC et la CSC). Les pistes de solutions aux revendications et réclamations de ceux-ci étaient au menu des échanges.

Les deux parties ont résolu de travailler main dans la main, de façon responsable, pour résoudre les problèmes auxquels le personnel du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) est confronté.

Les retards du paiement des salaires, la dette sociale, la vérification des diplômes des employés du CHU, les relations entre l’administration et les partenaires, l’harmonisation des allocations familiales, la révision du règlement intérieur ont figuré parmi les points à l’ordre du jour de ces débats dirigés par le directeur départemental du travail, Gabriel Monka.

Sur le retard du paiement des salaires, Gisèle Ambiero a expliqué aux délégués du personnel les contours qui alourdissent le processus avant de préciser que la direction générale, à l’œuvre depuis janvier dernier, a déjà entamé les procédures pour résoudre le problème.

À propos de la dette sociale (indemnités de fin de carrière, capitaux de décès), la directrice générale a déjà mis en place une commission qui est à pied d’œuvre. Les travaux de cette commission qui ont été suspendues reprendront d'ici peu.

Lors de cette réunion, les délégués du personnel et le collège syndical ont fait des propositions qui ont été prises en compte par la direction générale.

Pour Gisèle Ambiero, le CHU ne peut pas cesser de fonctionner. Tout doit être fait en toute responsabilité, tant par les délégués du personnel, le collège syndical et la direction générale pour que cet établissement hospitalier réussisse à relever les défis qui se présentent à lui à savoir,« L’amélioration de l’offre des soins de santé, la meilleure prise en charge des malades pour l’intérêt des Congolais ».

Arrielle KAMBISSY