Congo – France Associations : Le Cercle des Amis Unis pour le Bon Sens prend ses quartiers à Paris

À l’invitation du directoire du CAUBS, les membres, sympathisants et autres acteurs du monde associatif s'étaient retrouvés ce mercredi, rue de Dunkerque dans le 10 ème arrondissement de Paris, afin d'asseoir les instances et promouvoir l'enracinement du Cercle des Amis Unis pour le Bon Sens auprès de la diaspora France-Europe, acteur de développement du Congo.

La salle retenue pour la rencontre était déjà remplie que d'autres personnes ont continué à affluer, preuves que les idées promues par le CAUBS trouvent du répondant auprès de la communauté congolaise de la diaspora, au delà, la communauté africaine toute entière.

Sensible à la situation qui prévaut dans le département du Pool, les dirigeants du CAUBS ont condamné unanimement, avec la dernière énergie les actes de barbaries perpétrés par des bandits armés dans le pool. Aussi, demandent-ils à ceux qui sèment la désolation et instrumentalisent à dessein la jeunesse de choisir sans condition la voie du bon sens, seule gage d'une paix durable pour le développement dans l'unité de notre bien commun le Congo.

Cette capacité à pouvoir rassembler, à mettre ensemble, témoigne d'une ouverture d'esprit qui fait la fierté de l'humanisme caubésien. Le secrétaire général du CAUBS, Itoua-Ndinga, ré-précisant ces valeurs, s'en est félicité dans son mot de circonstance.

« Le Cercle des Amis Unis pour le Bon Sens est né d'une logique, d'une aspiration noble, celle de rassembler au delà des considérations socioculturelles et nationales, tous ceux qui mettent en avant les hautes valeurs morales universellement prônées à savoir : la paix, la cohésion sociale ou le vivre ensemble, le dialogue, la tolérance, l'amour du prochain et bien d'autres.

Le CAUBS est donc un humanisme, une ouverture au monde, je dirai même, une quête d'altérités, une démarche heureuse vers l'Autre. Ainsi s'oppose t-il au chauvinisme ; il est l'antonyme du repli communautaire et du régionalisme. »

Le CAUBS, c'est une plate-forme réunissant 501 associations affiliés, lesquelles luttent quotidiennement pour les causes justes.

Au delà des valeurs morales qu'il prône, le CAUBS « se veut aussi une instance de débats de haute voltige. Au CAUBS nous débattons de tous les sujets, même ceux qui fâchent, car nous sommes une plate-forme décomplexée où les intellectuels, les sages, les écrivains, peuvent débattre en toute liberté sur les questions sensibles telle que l'identité culturelle de chaque peuple, la place de la jeunesse dans les pays voie de développement ; la femme simple objet de plaisir ou une force motrice pour le devenir et le développement de nos Afrique contemporaines ? L'identité démocratique de chaque peuples ou chaque groupe de peuples », a poursuivit Itoua-Ndinga.

C'est par une écharpe aux couleurs du CAUBS, ceinte autour du cou que Itoua-Ndinga a intronisé Esaïe Kimfoko en qualité de président du CAUBS France-Europe.

Le nouveau promu s'est dit profondément attaché aux idéaux du CAUBS et à œuvrer pour asseoir une dynamique d'entraînement autour de celles-ci.

Témoignant de leur expérience associative, Attys Gomas, présidente du Cercle des africains de la diaspora, Cinthya Botchak vice présidente et Aïcha Thiam membre, ont démontré le bien fondé de leur affiliation au CAUBS, relevant de facto que l'apport multiples et multiformes des africains, où qu'ils se trouvent, va sans conteste concourir à émergence de l'Afrique.

La rencontre a pris fin par un air patriotique, sur fond de l'hymne national ''la Congolaise'' entonné à l'unisson par les participants, certains émus aux larmes.

Benoît BIKINDOU