Congo – Cames : Le Gouvernement engagé à accompagner l’intégration dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Les ministres en charge de l’enseignement supérieur des États membres du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) se sont réunis, le 23 mai à Kintélé dans le département du Pool, afin de statuer sur plusieurs dossiers dont la validation du programme de développement de l’institution pour la période 2024-2028.

Ouvrant les travaux de la 41ème session ordinaire du Cames, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a signifié que le gouvernement du Congo ne ménagera aucun effort pour apporter sa pierre à l’édification de l’intégration dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Anatole Collinet Makosso a également insisté sur le rôle crucial du Cames dans la promotion des chercheurs et enseignants-chercheurs ainsi que dans l’évaluation des offres de formation des 19 États membres. Il a mis en lumière les défis et les opportunités actuels, notamment, la digitalisation et l’impact de l’intelligence artificielle sur l’enseignement supérieur.

Le Premier ministre congolais a, par ailleurs, encouragé l’Afrique à tirer parti de ces avancées pour améliorer la qualité de l’éducation et de la recherche, en ligne avec les déclarations de 2024 comme année de la jeunesse au Congo et année de l’éducation à l’Union africaine.

Intervenant à cette occasion, le secrétaire général du Cames, le Pr Souleymane Konaté, a souligné que le projet répond aux aspirations des parties prenantes et s’ajuste aux défis actuels des systèmes d’enseignement supérieur et de recherche des États membres, visant à faire des pays africains de nouveaux pôles de croissance mondiale. Il a relevé la nécessité de transformer les contraintes en opportunités et de renforcer la coopération entre les pays membres pour atteindre les objectifs communs.

De son côté, le Président en exercice du Conseil des Ministres, le Pr Saidou Mamadou, a précisé que ce projet stratégique, articulé autour de sept axes principaux, vise à faire de cette institution africaine une référence internationale en matière d’évaluation scientifique et d’intégration académique d’ici 2033.

Les travaux de la 41ème session prennent fin le 24 mai prochain. Ils réunissent les ministres en charge de l’enseignement supérieur et les représentants venus de 17 pays, incluant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les deux Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Togo, Madagascar et le Maroc, invité d’honneur.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville