Le corps sans vie de Sephora Dieuveillle Naloziak kidnappée depuis le vendredi 12 avril dernier, a été retrouvé en état de putréfaction très avancée. La jeune fille dont la disparition a conduit à des troubles et des scènes de violence contre la communauté camerounaise à Ouesso, avait finalement été tuée par ses Kidnappeurs, tous camerounais.
Consternation générale des autorités départementales et des populations qui n'en croient pas leurs yeux. Le pire que tous redoutaient est finalement arrivé. Le cadavre de Sephora Dieuveillle Naloziak kidnappée depuis le vendredi 12 avril a été retrouvé en état de putréfaction très avancée.
Cette découverte a été rendue possible suite aux aveux de certains co-auteurs de la rafle, arrêtés et copieusement cuisinés par les enquêteurs de la police.
Comme il fallait s'y attendre la tension est montée d'un cran au sein des populations qui sont en colère, dans l'émoi.
Quelques actes de pillages d'incendie des commerces des ressortissants camerounais ont repris. Les services de police et de gendarmerie tentent de disperser les manifestants, à coup de gaz lacrymogènes, dont on entend des fortes détonations.
Le consulat du Cameroun à Ouesso où se sont refugiés de nombreux ressortissants camerounais, a été la cible principale des manifestants déchaînés et décidés d’en découdre avec les camerounais, pour venger la mort de leur « sœur ».
Cette nouvelle sombre tombe au moment où le ministre de l'Intérieur de la Décentralisation et du Développement local, Raymond Zephyrin Mboulou se trouve dans la ville de Ouesso, pour apporter sa touche à l'apaisement du climat de tension observée.
Entretemps, le violeur kidnappeur principal du nom de Ouchaou a été appréhendé par la police camerounaise qui avait reçu son signalement de la police congolaise.
L’homme qui tentait de regagner son Cameroun natal après son forfait été arrêté à Moloundou au Cameroun, une localité située à la frontière avec le Congo.
Les différents services s’activent pour son extradition en terre congolaise où il devra répondre de ses actes.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville