Du rififi au sein de l’UPADS : Tsaty Mabiala affronte une révolte interne

Le ridicule peut-il tuer un jour au Congo? C’est la question que se posent bon nombre de congolais à propos de la triste scène qui se produit au sein de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS/opposition). Comme d’habitude, le parti créé par le professeur Pascal Lissouba souffre d’inconstance, de manque de sérieux et de stratégie.

Le secrétaire général du premier parti de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala affronte une révolte interne . Les « révoltés » ne sont autres que les membres de l’UPADS Europe-Amériques, élargie à la région parisienne.

Tous ont marqué, dans un communiqué, leur désapprobation par rapport à la déclaration du Secrétariat national du 7 avril dernier. Ils dénoncent aussi bien la méthode que le contenu de ce texte qui déshonore le parti et discrédite toute son action pour la restauration de la démocratie véritable et l’avènement d’un Etat de droit au Congo.

Le président de la Coordination de l’UPADS Europe-Amériques, Didier Mahouèlé ma Makita condamne avec la dernière énergie les prises de positions occasionnées par des postures égoïstes.

Cette décision intervient deux jours après celle de Marc Mapingou, cofondateur de l’UPADS et ancien directeur de campagne du président Pascal Lissouba, qui a vertement critiqué, dans un communiqué, Pascal Tsaty Mabiala candidat malheureux à la présidentielle du 20 Mars dernier.

«J’en appelle à tous nos militants, désarçonnés depuis la chute du président Lissouba, de s’éloigner de la faction capitularde du parti »,a déclaré M. Mapingou.

Le fait pour Tsaty Mabiala de prendre acte des résultats publiés par la Cour constitutionnelle qui donnent Denis Sassou Nguesso vainqueur dès le premier tour avec 60,19% des voix est la seule « goutte d'eau » qui a contribué à faire déborder le vase.

Tsaty Mabiala a appelé ses militants à «s’abstenir de tout acte attentatoire à la paix civile de quelque nature qu’elle soit ». Le secrétaire général de l’UPADS a également invité ses militants à se remettre immédiatement au travail et se concentrer déjà à la préparation des élections législatives et sénatoriales, prévues en 2017 au Congo.

Germaine Mapanga