Assemblée nationale : Denis Sassou N’Guesso attend des sessions de qualité et des échanges constructifs

Dans son message à la nation à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Congo, le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui a salué la présence des jeunes et des femmes, en nombre toujours croissant, au sein de l’Assemblée nationale et des conseils locaux, a déclaré qu’il attend, au niveau de l’hémicycle, des sessions de qualité et des échanges constructifs, à la dimension des enjeux et des défis portés par les affaires soumises à l’attention des députés.

«Au niveau de l’hémicycle, nous attendons des sessions de qualité et des échanges constructifs, à la dimension des enjeux et des défis portés par les affaires soumises à l’attention des députés », a déclaré le numéro un congolais.

Ce message du Président de la République intervient à deux jours de la rentrée parlementaire de la 15e législature.

Le mandat des députés qui n'auront pas été réélus ou qui auront décidé de ne pas se représenter a pris fin samedi 13 août à l’issue de la quinzième et dernière session ordinaire de la chambre basse du Parlement.

De nombreux congolais veulent que les futurs députés prouvent qu’ils seront capables de reformer en profondeur le Congo et non à bailler sur les colonnes de l'Assemblée nationale, en attendant le versement des primes élevées.

Mais, pour légitimer le vote des Congolais par une efficace contribution en projets de loi qu'ils écrieraient et en interpellation constructive des membres du gouvernement, lors des séances à l'Assemblée Nationale.

Le Congo -Brazzaville a plus que jamais besoin de transformations et de réformes profondes, dans tous les domaines de la vie nationale.

Des réformes qui viendraient réparer le pays et engager une politique de transformations ambitieuses, malgré les critiques et les procès d'intention de ceux- là mêmes qui caricaturent toute volonté patriotique et républicaine de modernisation du pays, perçue, à tort, comme une intention déstabilisatrice du pouvoir du Président Denis Sassou N’Guesso.

Aucun secteur du pays ne devrait échapper au courant réformateur qui y gronde. Parce que, devenu politiquement, socialement, économiquement et moralement indispensable.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville