Congo : la sécurité renforcée à Brazzaville

Le niveau de menace de perturbation de l’ordre public dans la capitale congolaise est extrêmement élevé. Le ministère congolais de l’Intérieur qui avait déjà renforcé dimanche dernier le dispositif de sécurité pour permettre aux congolais de voter sereinement le premier président de la Nouvelle République, vient de l’affermir encore.

Cet important déploiement policier qui intervient après la proclamation officielle des résultats du scrutin présidentiel, vise à assurer la sécurité des personnes et des biens et surtout de préserver la paix chère aux autorités du pays.

Selon les résultats officiels, le président sortant Denis Sassou-Nguesso remporte la présidentielle du 20 mars dès le premier tour avec 60,39 % des voix, a annoncé jeudi 23 mars le ministre de l'Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou.

Guy-Brice Parfait Kolélas arrive deuxième, suivi du général Jean-Marie Michel Mokoko.

Mercredi, ces deux candidats avaient contesté les résultats partiels publiés la veille par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), qui donnaient le président sortant en tête avec 67% des voix.

Malgré cette forte présence policière dans la ville capitale, la foule était présente dans les rues et avenues de Brazzaville pour célébrer avec faste et dans l’apothéose, la victoire électorale du premier président de la Nouvelle République, Denis Sassou Nguesso.

En octobre dernier, lors du référendum pour un changement de Constitution, les opposants avaient appelé à des marches dans plusieurs villes du pays pour protester contre ce qu’ils estimaient être une manœuvre du pouvoir pour que le président Sassou-Nguesso puisse se représenter en 2016.

Les dégâts matériels à Brazzaville et au sud du pays ont coûté plus d’un milliard de FCFA à l’Etat congolais.

Germaine Mapanga