Denis Sassou N’Guesso mobilise la jeunesse pour un engagement irréversible dans la voie d’une véritable révolution agricole

Un adage chinois stipule : «Si tu veux être heureux une heure, bois un verre, si tu veux être heureux un jour, marie-toi, si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier ». C’est dans cette optique que le Président congolais, Denis Sassou N’Guesso a appelé à un changement de mentalités en vue de la mobilisation de notre population, particulièrement de la jeunesse, pour un engagement irréversible dans la voie d’une véritable révolution agricole, au service du développement économique et social du Congo.

«Au regard des atouts de notre pays, telles la grande disponibilité en terres arables, la pluviométrie abondante, la densité et la régularité du réseau hydrographique, la main-d’œuvre jeune et suffisante. L’agriculture au sens large devrait emporter la conviction de notre peuple, comme vecteur structurant de la diversification de l’économie nationale. Pour un secteur agricole performant, un changement de paradigme, qui consacre l’évolution effective de l’état d’esprit et des mentalités au sein des populations, s’avère nécessaire, notamment de la jeunesse », a déclaré le numéro un congolais dans son allocution du 14 août 2021.

« Les options prises et les efforts déployés pour parvenir à un secteur agricole au diapason des objectifs visés, notamment en termes d’auto-suffisance alimentaire, ont été souvent entravés par le peu d’intérêt des populations vis-vis de l’agriculture », a-t-il ajouté.

Pour Denis Sassou N’Guesso, le Plan national de développement 2022-2026 concentrera les ressources d’investissement au financement des projets qui concourent à la diversification économique. Il s’agit prioritairement de l’agriculture, de l’industrie, des nouvelles technologies de la communication, des zones économiques spéciales, du tourisme, de l’entretien routier.

Au Congo, sous l’ère coloniale ou même après l’indépendance, l’agriculture était toujours reléguée en arrière-plan. Les travaux agricoles n’attiraient guère les jeunes qui se passionnaient plutôt pour les emplois de bureau, de préférence dans les rangs de la fonction publique, au point de contribuer, de manière continue, à l’amplification de la dépendance alimentaire de notre pays.

Aujourd’hui, sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger.

Le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville