Hinda : Valentin Ngot sur le terrain pour appréhender les problèmes spécifiques de ses administrés

L’administrateur-maire de la communauté urbaine de Hinda dans le département du Kouilou, Valentin Ngot a entrepris du 17 au 25 octobre 2020, une série des descentes dans les trois quartiers que compte cette entité administrative (SIC, Tchiendjili et Tchiloumbou Liambou) en vue d’appréhender les problèmes spécifiques de ses administrés et répercuter les directives et attentes des autorités centrales, préfectorales et locales.

La Mairie est certainement l’administration la mieux connue parce que la plus proche des citoyens. Elle a une fonction de service public, mais elle est aussi à l’écoute des administrés pour tous les problèmes quotidiens de la vie courante. Ses compétences touchent à de très nombreux domaines. Une bonne équipe municipale est certainement celle qui est à l’écoute des citoyens de sa ville.

La descente de l’administrateur-maire, accompagné pour l’occasion par des éléments de la police locale et les auxiliaires de commandement, a été donc un moment important afin d’épingler, dans un climat apaisé et dans le strict respect des mesures barrières, les problèmes que connaissent les populations de la communauté urbaine de Hinda.

Parmi les priorités évoquées durant cette descente, le sempiternel problème d’eau potable, l’électricité, la dégradation très avancée des routes, les problèmes de santé, les quotas pour les recrutements des jeunes dans les sociétés opérant dans le district de Hinda jugés très opaques et discriminatoires, le manque d’ambulance pour le transport des malades vers Pointe-Noire, l’ouverture des voies d’accès à la gare ferroviaire, l’absence des crédits de fonctionnement qui empêche de travailler convenablement avec les chefs des quartiers pour les questions d’assainissement, le manque de carburant pour alimenter le groupe électrique de la ville, occasionnant la pénurie d’eau, l’affectation d’un directeur ayant le statut de bénévole au collège de Hinda...

Si ces doléances peuvent paraître légitimes de prime abord, tout citoyen congolais ayant le droit d’espérer un mieux vivre, peut aussi comprendre qu’au fur et à mesure que la crise financière qui secoue le pays s’enlise, le gouvernement peine à respecter certains cahiers de doléances dans la mesure où les jarres de l’Etat restent toujours bien percées.

La chute des cours du pétrole réduit de façon drastique les finances publiques.

Vivement que ceux qui ont la moindre parcelle d’autorité dans tous ces dossiers apportent des solutions idoines à la population de Hinda pour que demain soit plus meilleur qu’aujourd’hui.

Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville