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Affaire Rocil Otouna : Le cabinet du ministre Moungalla aura-t-il soufflé le chaud et le froid ?

Imbroglio, cacophonie ou rétropédalage personne ne saurait le dire, tant le cabinet du ministre de la Communication qui s'est vêtu du raccourci du fake news, en diffusant en un jour férié un communiqué non endossé ni signé par son redacteur, donc aux allures de tract, semble ne plus savoir où donner de la tête. Pourquoi cet empressement, à produire une mise au point le dimanche, si ce n'est que l'on a tenté de rattraper une situation qui battait en brèche, par la pratique, le thème même de la journée internationale de la liberté de la presse. Hélas, c'était sans compter sur ce que Rocil Otouna avait sans conteste informé ses collègues des menaces dont il était l'objet, après une suspension de fait qui attendait d'être confirmée par la note de service y relative. Ainsi donc, la présentatrice Messilia Nzoussi qui a travaillé le week-end avec Rocil Otouna était parfaitement au courant de la situation. Ce faisant, à travers la question : «Une question qui nous touche direcetement à Télé Congo. C’est un secret de polichinelle, notre confrère Rocil Otouna a été  suspendu de la présentation du journal, quel est votre regard par rapport à cette situation ? ». Entre temps, dans une mise au point, le cabinet du ministre de la Communication et des médias précise que "M.Otouna n'a jamais été sanctionné ou relevé de sa fonction de présentateur du journal télévisé de 20h de télé Congo" et qu'il "demeure également attaché de presse et coordinateur de la cellule communication du Ministre de la Communication et des Médias ". Entre les propos de la journaliste et la mise au point du Ministère de la Communication, les congolais sont quasiment comme des chiens dans un jeu de billes.

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Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville