Congo : adoption par le parlement de la loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information

L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté à l’unanimité, au cours de leurs sessions ordinaires closes le 13 août 2019 à Brazzaville, le projet de loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo.

Le texte a été défendu devant les deux chambres par Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

L’on se rappelle qu’en mars 2019 au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique.

Pour ce qui concerne les projets de loi, il s’agissait du Projet de loi relatif à la cybersécurité, du projet de loi luttant contre la cybercriminalité, du projet de loi relatif aux transactions électroniques, du projet de loi portant protection des données à caractère personnel ainsi que du projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

Au cours de ce conseil, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, qui présidait ce conseil invitait Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et bien d’autres.

Prenant la parole à cet effet, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique avait rappelé que l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a impacté tous les secteurs d’activité et a donné naissance à un nouveau type d’économie transversale, dénommée économie numérique.

Les investissements pour le développement de l’économie numérique, fondés sur les principaux axes qui sont les infrastructures et les réseaux, les équipements et les outils, les contenus et les usages, sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville