Congo : Crise économique et financière, la thérapie de l’opposition

Les présidents des partis membres du collectif de l’opposition congolaise, notamment Mathias Dzon, Christophe Moukoueké, Jean Itadi et Raymond Serge Mviri ont animé une conférence de presse, le 26 janvier à Brazzaville, au cours de laquelle ils ont annoncé que le dialogue était l’unique moyen de sortie de crise économique et financière que traverse le Congo.

Outre le dialogue, les présidents des partis membres du collectif de l’opposition congolaise ont proposé la mise en œuvre des recommandations préalables du Fonds monétaire international (FMI), particulièrement les audits des grandes structures, le rapatriement au pays des recettes d’exportation placées à l’extérieur, la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des exilés politiques et la mise en œuvre des mesures de réparation pour les victimes des guerres que le pays a connues.

On rappelle que le Congo traverse une grave crise financière occasionnée par la chute des prix des matières premières, notamment le pétrole. Malgré les efforts du gouvernement, aucun accord n'a pu être signé avec le FMI, l'institution financière internationale continue d'exiger aux autorités congolaises des mesures audacieuses.

Alors que ses voisins le Gabon, le Tchad, le Cameroun et la RCA ont conclu avec le FMI, le Congo attend toujours sa perfusion financière.

Et pourtant, le pays avait 4.000 milliards de francs CFA de budget annuel, 5% de taux de croissance et 1.000 milliards d’épargne budgétaire en 2013.

Comment le pays a basculé dans cette situation ?

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville