La réaction des congolais après l'annonce du nouveau gouvernement

L'annonce de la composition du nouveau gouvernement congolais a été faite le 22 août en soirée par Florent Ntsiba, ministre d’État, directeur du Cabinet du président de la République. Ce mercredi, on note une avalanche de réactions exprimées par des congolais sur les réseaux sociaux.

Les cyber-militants de l’opposition et de la majorité se sont lancés dans la polémique. Certains accusent Clément Mouamba, d’autres le félicitent.

«L'équipe compte une trentaine de ministres. C'est beaucoup, car le FMI exige de réduire le train de vie de l'Etat. Il fallait donc dégraisser le mammouth », écrivent les uns.

«Vous avez dit gouvernement de l’efficacité. L’efficacité signifie sortir le Congo le plus vite possible de la crise sécuritaire et économique qu’il traverse. Or depuis le gouvernement dit de rupture, et qui n’a duré que seize mois, des ministres ont alimenté plus les rubriques peoples des tabloïds à scandale, ou les récitals des musiciens, qu'ils ne sont véritablement mis à l’œuvre de construction du pays et à l’amélioration du niveau social des congolais », ajoutent d’autres.

«Le gouvernement Clément Mouamba n’a pas réussi à impulser une nouvelle dynamique entrepreneuriale et opérer une véritable révolution des mentalités par le travail et l'exemple au travail. Curieusement, on reprend les mêmes pour patauger encore dans l’immobilisme », soulignent certains.

«Vue l'urgence de la situation du pays et les dégradations du tissu économique constatées chaque jour davantage, les congolais qui partagent avec le président Sassou Nguesso, le constat d'échec et d'inefficacité du gouvernement Mouamba, comptaient voir des nouveaux visages pas les mêmes qui ont plongé le pays dans le chaos. Ils ont même caché une partie de la dette du pays au FMI », précisent les mêmes cyber-militants.

Mais quoi que l’on dise, l’heure est désormais au travail pour relever les défis qu’attendent les congolais : l'emploi des jeunes, la sécurité dans le Pool, la cherté de la vie, les logements, l’éducation, la santé, le tribalisme, le détournement des deniers publics, l’impunité…

Germaine Mapanga