Un sit-in pour dénoncer la situation dans le Pool étouffé

Des jeunes du mouvement citoyen, Ras-le-bol, qui voulaient organiser un sit-in mercredi à Brazzaville pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur cette situation, se sont vu notifier une interdiction par la préfecture. Le mouvement Ras-le-bol déplore l’absence de démocratie.

«Il s’agit là d’une situation qui nous désole parce qu’on pense qu’à tout problème, on pouvait trouver une solution d’une autre manière. Mais ce n’est pas en bombardant. Il y a d’autres méthodes. Ça vraiment, ça nous a interpellés. Raison pour laquelle nous avons convoqué ce sit-in qui devait se tenir au bureau d’information de l’ONU », explique l’un des responsables du mouvement.

Le sit-in n’a pu être organisé. Les autorités préfectorales n’ont pas accordé l’autorisation au mouvement citoyen Ras-le-bol qui déplore cette attitude.

Dans une interview, le président congolais, Denis Sassou-Nguesso a affirmé mercredi, que ce qui se passe dans la région du Pool, au sud du Congo, depuis avril 2016, n’est pas une crise mais du banditisme.

Le numéro un congolais a appelé les populations du département du Pool à isoler le pasteur Ntoumi dont les miliciens ninjas multiplient les exactions contre la force publique et les habitants.

« Les populations du Pool, les hommes politiques du Pool doivent rester aux côtés du Président, pour isoler le pasteur Ntoumi, le mettre hors d'état de nuire; il ne sera pas tué; mais il doit répondre devant la justice », a déclaré le président Sassou Nguesso, à l'aéroport Maya Maya de Brazzaville, de retour d'Addis Abeba où il a pris part à la réunion du Comité de haut niveau sur la Libye.

Germaine Mapanga