Rodolphe Adada a présenté ses lettres de créance à François Hollande

L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Congo en France, Rodolphe Adada a présenté ses lettres de créances mercredi 9 novembre au président français, François Hollande.

Le chef de la diplomatie congolaise de la rue Paul Valéry, dans le 16e arrondissement de Paris, arrive quelques temps après la prise de fonction de son homologue français au Congo, Bertrand Cochery, qui, lui, était reçu le 4 août dernier par le président Denis Sassou Nguesso.

L’agrément du nouvel ambassadeur du Congo en France, en succession d’Henri Lopes, était accordé depuis le mois de juin dernier.

La candidature de Rodolphe Adada a été envisagée suite au refus de Paris d'accréditer Alain Akouala-Atipault, sorti du gouvernement où il s'occupait des zones économiques spéciales à cet effet. Depuis ce refus, le ''cerveau bleu'' a retrouvé son poste dans le gouvernement de Clément Mouamba.

Paris avait motivé son attitude par des propos peu amènes publiés par Alain Akouala-Atipault sur son compte Facebook à l'endroit de la gouvernance de François Hollande.

Même s'il est un choix par défaut, Rodolphe Adada est un proche du président Denis Sassou Nguesso.

À 70 ans, ce natif de Gamboma a été régulièrement ministre. Il est sorti une première fois du gouvernement pour un prestigieux poste de Représentant spécial conjoint de l’ONU et de l’Union africaine au Darfour, nommé par le Secrétaire général de l'ONU et le Président de la Commission de l’Union africaine, en mai 2007.

Sa deuxième sortie du gouvernement le conduit sur les bords de Seine à un âge où on n’en demande pas mieux.

Edwige KISSINGER