Congo Assemblée nationale : l'UPADS demande le réaménagement du bureau et revendique la place de Kignoumbi Kia Mboungou

Vingt-trois affaires sont inscrites à l'ordre du jour de la douzième session ordinaire de l'Assemblée nationale qui s’est ouverte le 2 juin à Brazzaville. Parmi celles-ci, il y a le réaménagement du bureau de l’institution.

Tout semblait aller pour le mieux, dans le meilleur des mondes pour le deuxième secrétaire Joseph Kignoumbi Kiamboungou qui siége au bureau de l'assemblée nationale en qualité de membre de l'UPADS, un parti dont on sait qu'il a quitté depuis.

Afin de rentrer dans les clous, le parti de Tsaty Mabiala a décidé de reprendre la place qui lui est dévolue en inscrivant ce point à l'ordre du jour, même s'il laisse certains interrogateurs.

Le deuxième questeur, Joseph Badiabio appartenant à l'aile du MCDDI en rupture de banc avec la majorité présidentielle est lui aussi sur le même registre.

Dans son discours d’ouverture de la session, le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba n’a pas évoqué ce sujet. Il a cependant rappelé aux députés qu’à l’ordre du jour de la présente session est également inscrite  la présentation à l’Assemblée nationale par le Premier ministre, Clément Mouamba du programme de politique générale du gouvernement.

En outre, il a indiqué que l’État envisage actuellement de nombreuses réformes. « Mais pour espérer arriver à un climat social apaisé, il faudrait une politique permettant de juguler la pression sociale élevée due au chômage des jeunes, au non-paiement des pensions de retraite et des bourses ».

« Le défi du développement socio-économique, donc le défi de l’émergence, outre la rupture avec les anciennes pratiques qu’elle implique, passe aussi et nécessairement par la mise en place d’un cadre politique adapté aux circonstances ».

Trois anciens ministres ont repris l'écharpe de député. Il s'agit de Aimé Emmanuel Yoka, Bernard Tchibambelela et Léon Raphaël Mokoko.

Bertrand BOUKAKA