Gabon : En pleine pandémie de Covid-19, le Samu Social gabonais au chevet du CHUL

En pleine pandémie de Covid-19, le Coordonnateur général du Service d’aide médicale d’urgence (SAMU Social gabonais), le Dr Wenceslas Yaba, qui lutte contre l’exclusion, a fait preuve de générosité en donnant un important lot de 1000 bavettes et 400 perfuseurs au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) pour mieux lutter préventivement contre le Covid-19.

Le précieux don a été réceptionné par le Directeur général du CHUL, le Dr Marie-Thérèse Vané Ndong Obiang en présence du ministre gabonais de la Santé, le Dr Max Limoukou.

Cette contribution du Samu Social gabonais devrait aider le CHUL à renforcer un tant soit peu ses stocks, fortement sollicités en ces temps de crise du COVID-19, associés à la spéculation ambiante sur le marché.

Dans la lutte contre le virus SARS-CoV-2, responsable de la pandémie de Covid-19, le Coordonnateur général du SAMU Social gabonais, le Dr Wenceslas Yaba est sur tous les fronts pour éviter la psychose.

Livraisons des paniers repas bien garnis, dons de masques… Depuis le début de la crise sanitaire, un élan de générosité sans précédent converge vers les gabonais économiquement faibles.

«Merci au Samu Social gabonais pour sa mobilisation », clament plusieurs gabonais.

Pour éviter la propagation de l'épidémie dans le pays, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a décidé d'interdire depuis dimanche 22 mars dernier et jusqu'à nouvel ordre, tous les déplacements sur l'ensemble du territoire national entre 19h30 et 6h du matin (...) sauf indication contraire.

A l’occasion de sa 16ème conférence de presse quotidienne animée dimanche 5 avril 2020, le porte-parole du Comité de pilotage du Plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus (COPIL-Coronavirus), le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, a annoncé trois nouveaux cas testés positifs au Covid-19.

Avec ces trois cas supplémentaires, le bilan des personnes testées positives au Coronavirus s’élève désormais au Gabon à 24 cas dont un décès et un malade guéri.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville