Le Président américain, Joe Biden, 80 ans, a chuté, sans dommage apparent, lors d’une cérémonie militaire jeudi 1er juin 2023 à Colorado Springs, dans l’ouest des États-Unis. La faute à un sac de sable qui se trouvait sur son chemin.
Si la Maison Blanche n’a pas donné tout de suite d’indications sur l’incident et ses éventuelles conséquences, il y en a un qui n’a pas manqué de réagir : son adversaire Donald Trump.
« Ah oui, il est tombé ? J’espère qu’il ne s’est pas fait mal... C’est dingue. Il faut faire gaffe à ce genre de trucs ! Quitte à devoir marcher sur la pointe des pieds ou ramper », a-t-il raillé alors qu’il venait d’être informé de cette chute lors d’une conférence de presse.
Ce n’est pas la première fois qu’il chute face aux caméras.
En juin dernier, Joe Biden, le plus vieux Président américain en exercice, était tombé en descendant de vélo dans le Delaware alors qu’il voulait saluer des passants.
Avant cela, en novembre 2020, alors qu’il était déjà élu mais pas encore Président, il s’était fracturé le pied alors qu’il jouait avec l’un de ses deux bergers allemands, Major.
Ensuite, en mars 2021, il avait trébuché à trois reprises alors qu’il montait l’escalier menant à son avion. Il était tombé sur son genou en se rattrapant in extremis grâce à sa main droite sur la rampe métallique.
Toutefois, en novembre 2021, son médecin Kevin O’Connor, qui le suit depuis plus d’une dizaine d’années, avait souligné lors d’un bilan de santé que Joe Biden était « en bonne santé », « vigoureux » et « apte » à remplir sa fonction.
Idem en 2022, où le praticien a conduit une série d’examens, dont en particulier « un examen neurologique extrêmement détaillé », selon un rapport rendu public par la Maison Blanche. Il l’a jugé « en bonne santé », « vigoureux » et « apte » à remplir ses fonctions.
Nikki Haley, républicaine de 51 ans qui vient de se lancer dans la course pour 2024, a réclamé mercredi des tests d’aptitude intellectuelle pour tout élu de plus de 75 ans. Ce qui s’appliquerait aussi à Donald Trump, 76 ans, qu’elle défie par sa candidature.
Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville