Sécurité routière : 1224 personnes ont perdu la vie des suites des accidents au Congo

Pour la cinquième année consécutive, le nombre d’accidents, de tués, ainsi que de blessés, ne cesse d’augmenter au Congo-Brazzaville. Selon la Direction générale des Transports terrestres (DGTT) qui a présenté mardi 23 août 2022, à Brazzaville, le bilan des accidents de la circulation enregistrés ces cinq dernières années, il en ressort que 1224 personnes ont perdu la vie sur les routes congolaises.

«Lors des cinq dernières années, la route a enregistré 1224 décès, 5 900 blessés graves, 5 925 blessés légers », a annoncé le directeur général des Transports terrestres ((DGTT) ), Sadate Girest Bokenga Manzekele, avant de pointer du doigt les comportements inciviques des conducteurs des motos qui seraient selon lui, responsables de la majorité des cas d’accidents enregistrés sur le réseau routier national.

Face à cette situation préoccupante, Sadate Girest Bokenga Manzekele a rappelé le caractère obligatoire des contrôles techniques des véhicules routiers conformément aux textes en vigueur au Congo-Brazzaville.

Le directeur général des Transports terrestres a aussi réitéré son engagement de faire appliquer le respect de la périodicité des contrôles techniques sur l’ensemble du territoire national.

Au Congo, les automobilistes sont incorrigibles. Malgré la multiplication des campagnes de sécurité routière, ils sont de plus en plus nombreux à ne pas respecter l'ensemble des règles du code de la route.

Plus de 90% des accidents de la route sont provoqués par le mauvais comportement des automobilistes.

Entre non-respect des feux rouges, franchissement de lignes blanches et évolution sur les trottoirs, conduire après avoir bu deux verres, téléphoner en conduisant, l’oublie d’utiliser les clignotants, le seul moyen de faire comprendre aux autres la direction que l'on s'apprête à prendre, le refus de priorité, la vitesse … le florilège est long.

Les routes congolaises deviennent de véritables mouroirs et les accidents prennent les proportions d’un fléau qui devrait interpeller les autorités.

Nous ne cessons de le dire, il est vital de développer durablement en chacun, un « véritable esprit de prévention routière », même s’il s’agit d’abord d’une prise de conscience individuelle, d’une démarche individuelle.

Chacun doit chercher à améliorer son comportement sur les routes, de façon à réduire significativement les risques, pour lui-même, mais également pour les autres.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville