Congo : Un blessé grave dans un accident de la route à Pointe-Noire

Un accident de la route s’est produit au carrefour de la case du parti (Siege du Parti Congolais du Travail) à Pointe-Noire, la capitale économique. Le premier bilan fait état d’un blessé grave transporté vers un centre hospitalier de la ville océane. La victime de sexe masculin était assise devant le kiosque renversé, selon des sources concordantes.

Au Congo-Brazzaville, la vitesse excessive ou inadaptée aux circonstances n'est pas le seul facteur qui cause des accidents mortels - loin s'en faut. Souvent, plusieurs éléments se combinent dans un accident.

Il est important de rappeler que l'alcool, les stupéfiants, un malaise ou un appel téléphonique peuvent amener à rouler trop vite ou à perdre le contrôle mais qu'à l'opposé, un excès de vitesse ne rend ni ivre, ni drogué, ni inconscient. La vitesse peut donc être la conséquence d'un autre facteur, mais pas l'inverse.

Des campagnes de sensibilisation sur les dangers des infractions au code de la route sont certes menées par les services habilités, avec parfois des illustrations aux moyens des images chocs d’accidents de la route. Cela semble hélas, ne pas produire d’effet, car dans la pratique sociale congolaise, seule une action répressive contraint au respect des prescrits édictés dans un domaine ou dans l’autre. De ce fait, des patrouilles motorisées s’imposent sur les routes congolaises sur lesquelles les accidents sont désormais quasi quotidiens. La peur du gendarme que l’on peut croiser à tout moment, suscitera à coup sûr d’autres comportements.

D’autre part, l’authenticité de nombreux permis de conduire congolais étant sujet-à-caution, ou encore complaisamment délivrés, il est peut-être temps d’y mettre de l’ordre, à travers un véritable recyclage de tous les chauffeurs, quels qu’ils soient.

Plus on attend, plus la situation évolue de mal en pis, au point que si l’on y prend garde, le nombre de morts ou de mutilés sur route battra le record, par tête d’habitants.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville