Congo : Quand les véhicules transportent des charges bien supérieures à la normale à Moungoundou-sud

Les véhicules ont souvent une charge limite à respecter d’un point de vue de la sécurité, mais cela n’a pas empêché ce conducteur à Moungoundou-nord dans le Niari (sud) de le surcharger imprudemment ou de conduire avec une charge instable et précaire.

Au Congo-Brazzaville, qu’il s’agisse de camions, de motos, ou des bus, il y a beaucoup de moments surprenants capturés dans les photos.

Voir de telles choses relève du folklore et nous rappelle que la façon de faire dans notre pays, donne l’impression qu’il n’y a pas autant de règles sur les routes congolaises à Brazzaville comme à l’intérieur du pays où on assiste régulièrement à des scènes insolites chaque jour, qui sont en fait le quotidien de la population.

Ces transporteurs ne sont pas régulièrement soumis à des contrôles routiers qui peuvent faire ressortir différents problèmes et infractions.

Les problèmes de surcharge sont un cas courant au Congo-Brazzaville alors qu’il est parfois difficile pour le chauffeur de savoir précisément le poids des marchandises qu’il transporte.

S’il est de la responsabilité de l’expéditeur de fournir les informations exactes sur la marchandise confiée au transporteur, il est compliqué de retrouver les origines précises des écarts entre la réalité et le déclaratif, notamment si le chauffeur a pris en charge plusieurs lots d’expéditeurs différents.

Même si les forces de police hésitent à retirer le permis de conduire du chauffeur, car cela équivaudrait à le priver de son outil de travail, le transporteur reste cependant redevable de l’amende vis-à-vis du Trésor Public. Si la responsabilité de l’expéditeur peut être engagée, le Transporteur reste en 1ère ligne vis-à-vis de l’administration et devra payer la contravention, avant d’essayer d’obtenir réparation.

Dire qu’avec des véhicules à l’évidence difficiles à manœuvrer, les chauffeurs conduisent parfois, malgré le mauvais état des routes, en toute insouciance face au danger potentiel qu’ils ne peuvent hélas pas éviter du fait de la marge de manœuvre réduite, pour cause de vitesse excessive.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville