Congo – Force publique : Un policier viole l'épouse d'un militaire à Dolisie et s'enfuit menottes aux poignets

Interpellé suite au viol de l'épouse d'un militaire, un policier a pu prendre la poudre d'escampette, menottes aux poignets, depuis le tribunal, alors qu'il attendait d'être placé en détention à la maison d'arrêt de Dolisie.

Depuis quelques temps, le brigadier-chef Makita, alias ‘’Djaguère’’ ne cessait de se pâmer sur l'attrait physique de l'épouse de son voisin, militaire de son état, qu'il dévorait du regard.

En ce matin du 19 Septembre, ‘’Djaguère’’ croit bénéficier pour ses fantasmes, d'un coup de main de la providence. Et pour cause, cette femme qu'il a toujours savourée en rêve se présente à lui, en chair et en os.

La femme est en fait désespérée. Elle s'en réfère à lui son voisin, car elle est à la recherche de son mari sorti depuis la veille et qui n’est pas revenu à la maison de la nuit, ce jusqu'au matin.

Le policier Makita trouve là une occasion inespérée. Il se propose de conduire la femme du militaire au lieu où se trouverait son mari au quartier Manganzi assure t-il.

Tous deux, le policier et la femme prennent le chemin du quartier manganzi. Parvenus à un endroit isolé et loin de toute habitation, le policier oblige la femme à se déshabiller et la viole sous la menace. Il consomme ainsi l'acte à satiété, toute la journée.

Quand la femme parvient à se libérer de cet homme émoussé par la besogne, elle court chez elle et raconte sa mésaventure à son mari qui s'y trouvait déjà. Celui-ci pique une vive colère mais s'en réfère à la police, afin de ne pas commettre l’irréparable.

Le policier-violeur est appréhendé dans l'herbe, à l'endroit même où il avait commis son forfait. Il s'était endormi pour reprendre des forces.

Par la procédure d'urgence de flagrant-délit, celui-ci est déféré devant le procureur de la République. Pendant qu'il est gardé dans les locaux du palais de justice de Dolisie, Makita alias ‘’Djaguère’’ trompe la vigilance des magistrats et Policiers qui étaient tous là, en attendant son dépôt à la maison d’arrêt, et prend la clé des champs, une paire de menottes aux poignets. Depuis, il est porté disparu et l'enquête est en cours.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville