Déclaré officiellement mort alors qu’il est bien vivant, un citoyen roumain a toutes les peines du monde à faire annuler son avis de décès. Le tribunal se borne à dire qu’il était trop tard et qu’il n'avait qu’à le signaler avant, rapporte Ouestfrance.
Un tribunal roumain vient de signifier à un homme de 63 ans qu’il était mort, bien que le contraire soit une évidence puisque l’intéressé s’est présenté lui-même devant la cour… C’est la mésaventure, racontée dans Le Guardian, qui est arrivée à Constantin Reliu dans la ville de Barlad, en Roumanie.
Parti vivre pendant une dizaine d’années en Turquie, pour chercher un emploi, il avait eu la mauvaise surprise de voir sa femme obtenir un certificat de décès, pensant que son ex-mari était mort dans un tremblement de terre qui secoué la Turquie. Une démarche qui visait à lui permettre de se remarier. Pour cela, il fallait qu’elle soit veuve ou divorcée.
Il est vrai que le mari n’avait pas donné de signes… de vie à ses proches pendant toute cette période, soit depuis 1999. Sauf que l’intéressé se porte toujours bien et quand il s’est fait expulser de Turquie, ses papiers étant expirés, il a découvert que dans son pays d’origine il était déclaré officiellement mort depuis 2003. C’est tout naturellement qu’il s’est retourné vers la Justice pour faire annuler son avis de décès. Sauf que le tribunal roumain ne l’entendait pas de cette oreille.
Selon le juge, il n’avait qu’à se réveiller (d’entre les morts) avant. Trop tard : il restera officiellement décédé…
Un porte-parole de la cour a expliqué aux médias locaux que la période pour faire appel contre le certificat de décès avait expiré.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo Brazzaville
