Violences conjugales : Elle tranche les lèvres de son époux pour qu'il n'en embrasse plus d'autres

Crime passionnel ou crime crapuleux, la scène d'une violence inouïe fait froid dans le dos. Dire que l'homme a été outrageusement mutilé par son « épouse » dont la jalousie est des plus maladives.

Depuis quelques temps, elle soupçonnait son mari de mener une vie sentimentale partagée. Et, elle avait des raisons de s’inquiéter, car l'homme est un expert dans la manière « de faire ça ».

Mais, c'est surtout sa botte secrète cette virtuosité labiale qu'il tient quasiment de Éros, le dieu de l'amour lui même, qui cause tant de soucis à l'épouse et c'est en connaissance de cause.

Ainsi, quand elle découvre des photos d'une femme nue dans le téléphone de son mari qu'elle a consulté en son absence, son sang ne fait qu'un tour.

Son courroux est si grand que le message qui accompagne les clichés laisse deviner que jamais cette « effrontée » n'abandonnera son époux à qui elle adresse les compliments pour ses prouesses sans pareil. « Merci de m'avoir redonné vie. Surtout, tu embrasses bien, tu su... bien ».

Pour l'épouse, la décision est à cet instant prise. Ces lèvres, encore elles, en ont accrochée une de plus. Et elle sait par expérience qu'au regard de la dimension de plaisir que celles-ci procurent, cette femme n'est pas prête à abandonner. Alors, autant lui priver de l'objet de ses rêves, qu'importe, si la sanction vaut aussi pour elle.

Alors que son époux est profondément endormi et bien lové dans les bras de Morphée, la femme qui entre-temps avait copieusement aiguisé un couteau de cuisine s'adonne à un travail de boucher dont les dégâts sont des plus dévastateurs sur les lèvres de l'époux, tranchées de part en part.

Les plaies sont si impressionnantes que l'infirmière stagiaire qui au premier jour de son stage d'immersion sur le terrain a reçu le blessé aux urgences, en a fait un malaise.

De nombreux témoins se demandent quelle suite donnera t-on à ce geste davantage criminel que passionnel.

Pour le blessé, la chirurgie réparatrice a consisté carrément à la couture des lèvres, plutôt qu'à la pose des points de sutures, tant il y a du fil partout.

Reste à savoir s'il retrouvera ses prouesses labiales, sources de ses malheurs. Il lui faut d'abord guérir de ses plaies qui dans sa vie sentimentale, feront date et laisseront des traces pour le restant de ses jours.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville