Makoua : Interpellés pour détention et tentative de commercialisation de trois pointes d’ivoire

Deux présumés trafiquants d’ivoire ont été arrêtés à Makoua, département de la Cuvette, dans le Nord du pays. Parmi eux, un ancien Eco garde radié de ses fonctions en 2016 pour détention d’espèces protégées qui sévit dans les localités d’Etoumbi et Mbomo.

Les deux présumés trafiquants ont été pris la main dans le sac pour détention, transit et tentative de commercialisation de trois pointes d’ivoire pesant au total 20 kg.

En février dernier, la ville de Ouesso, dans le département de la Sangha (nord), a été le théâtre de l’arrestation de deux trafiquants d’ivoire.

36 kg du précieux produit qui témoigne de la persistance du braconnage et du trafic de l’ivoire dans la partie nord du Congo.

Le Congo détient la plus grande superficie de forêt tropicale certifiée en Afrique centrale, soit 2,5 millions d'hectares sur 4 millions qui peuvent prétendre aujourd'hui au label FSC (Forest Stewardship Council). Il accueille donc plus de la moitié des éléphants de la forêt du continent.

Avec des prix qui atteignent 60.000 dollars pour la corne de rhinocéros et 2.000 dollars pour l’ivoire, les profits à réaliser sont tellement juteux que de plus en plus, le commerce illégal de produits tirés de la faune sauvage est l’œuvre de groupes criminels présents dans tous les pays du monde.

Aujourd’hui, le crime sur la faune sauvage est devenu une grave menace pour la souveraineté et la stabilité de certains pays africains.

Malgré les mesures décisives prises par le gouvernement congolais pour restaurer l’ordre, force est de constater que le Congo ne peut résoudre ce problème seul.

Pour arrêter ce trafic illicite, il faut renforcer de plus en plus des institutions chargées de la faune sauvage et de l’application de la loi.

Germaine Mapanga