Depuis plusieurs jours, les Congolais sont confrontés à une vague de chaleur induite par le réchauffement climatique. Pour preuve, ce mardi 19 mars 2024, la température à Brazzaville était de 42°C ressenti. Un réchauffement alarmant qui indispose les populations.
Depuis plusieurs jours, le thermomètre a grimpé à Brazzaville. Au cours des dernières semaines, la ville a enregistré des températures dépassant les normales saisonnières. De 26°C à 32°C, pour une température ressentie à 42°C un pic de chaleur qui rend les activités quotidiennes plus difficiles.
Si les discussions sur le réchauffement climatique sont dépourvues d’intérêt pour certains, la vague de chaleur qui s’abat sur la capitale et le reste du pays fait vite prendre conscience du niveau de dégradation de l’environnement.
Alerte canicule, Brazzaville en sueur !
Le Congo croule sous la canicule. En effet, la capitale et le reste du pays sont actuellement confrontés à une vague de chaleur intense. Soleil brûlant, chaleur cuisante, sueur, les populations ne savent plus comment se rafraîchir.
Ce phénomène météorologique, caractérisé par des températures exceptionnellement élevées sur une période prolongée, présente des défis majeurs pour les habitants de la ville et met en lumière les préoccupations croissantes liées au changement climatique.
Les populations se plaignent, il fait extrêmement chaud. Sur les réseaux les populations s’interrogent, « On est en train de cuire ! », « la chaleur d’aujourd’hui c’est la publicité de l’enfer?» peut-on lire sur une publication. Pourtant selon les experts, il ne s’agit que du début d’une longue période de chaleur.
Ces températures élevées ont un impact sur la santé, l’énergie, l’agriculture et l’environnement. Les groupes vulnérables, tels que les personnes âgées, les enfants en bas âge et les personnes atteintes de maladies chroniques, sont particulièrement exposés aux effets néfastes de la chaleur extrême. Les risques de déshydratation, de coup de chaleur et d’autres problèmes liés à la chaleur sont accrus.
Les experts attribuent ces phénomènes extrêmes et l'instabilité météorologique au changement climatique.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville