Les exportations françaises à destination du Congo-Brazzaville ont fortement chuté en 2020

Les exportations françaises à destination du Congo-Brazzaville ont enregistré au cours des six premiers mois de l’année 2020 une baisse significative de 23,7%, tandis que les importations en provenance du Congo ont progressé légèrement de 3,8% sur la même période.

La plus forte diminution enregistrée est le poste des matériels de transport qui chute de près de 50%, suivi par celui des ventes d’équipements mécaniques et de matériel électrique, informatique qui diminuent de 28%.

Le poste « autres produits industriels » constitué des produits métallurgiques et métalliques, des produits manufacturés, des produits chimiques et des produits pharmaceutiques) enregistre une baisse conséquente (-22,6 %), mais demeure cependant le meilleur secteur de nos ventes avec 43,7 M EUR d’exportations, devant les machines industrielles (21,7 M EUR), en baisse aussi de 24,6%.

Les importations françaises en provenance du Congo-Brazzaville ont, en revanche, progressé légèrement au 1er semestre 2020 en s’établissant à 14,2 M EUR (+3,8%).

Cette hausse est principalement due à une remontée des achats de produits pétroliers raffinés qui s’établissent à 1,6 M EUR, contre 0,382 M EUR sur la même période de 2019, ainsi qu’à des exportations en hausse de déchets industriels et ménagers à 1,8 M EUR.

Le bois, qui est le premier poste des importations de la France, a enregistré une baisse de 23,7% à 6,3 M EUR, les produits agricoles et de la pêche ayant diminué également de 19,6% à 3,8 M EUR. La baisse drastique des importations totales du pays, cumulée à la détérioration de la situation économique, amplifiée par l’épidémie de COVID, explique en grande partie ces mauvaises performances des ventes.

La France conserve cependant au cours de la période un solde commercial excédentaire de 102 M EUR, en nette diminution par rapport au 1er semestre 2019 (–26,4%).

Le Congo-Brazzaville est le 3ème client de la France en Afrique centrale sur les 6 premiers mois, derrière le Cameroun (263 M EUR) et le Gabon (193 M EUR).

Germaine MAPANGA / Source : Direction général du Trésor français