Denis Sassou N’Guesso fait de la production de l’énergie une priorité afin de booster la transformation locale des matières premières

L’inauguration mardi 18 février 2020 de la troisième turbine de la centrale électrique du Congo (CEC) par le président Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire laisse jaillir une lueur d’espoir au vu des conséquences négatives engendrées par l’instabilité de la distribution de l‘électricité dans le pays. La centrale électrique du Congo a vu sa capacité passer de 314 à 484 mégawatts.

Le président Denis Sassou N’Guesso fait de la production de l’énergie une priorité afin de booster la transformation locale des matières premières.

L’autre objectif est d’améliorer les conditions de vie des populations résidant dans les zones urbaines et rurales.

Même si les populations restent partagées entre l’espoir suscité par cette turbine et les coupures incessantes du courant, la nouvelle infrastructure doit améliorer l’approvisionnement électrique. La CEC dispose à présent de quoi satisfaire les besoins actuels internes aussi bien ceux de l’opérateur du service de l’électricité que ceux des industriels auxquels elle peut directement fournir du courant.

Les coupures pouvant durer jusqu’à 24 heures ou des délestages d’une durée d’un match de football sont constatés à Pointe-Noire, la capitale économique.

Visiblement étranglé par une crise économique imputable en grande partie à la chute des cours des matières premières dont le pétrole, le Congo peine à se connecter au « boulevard énergétique ».

Le taux de couverture du pays en électricité demeure inférieur à 50% dans les villes et est estimée à 5,6% en milieu rural.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville