Congo – FMI : L’examen du dossier du Congo aura lieu le 11 juillet et les signaux sont au vert!

Alors qu’il était attendu pour le 5 juillet, l’examen du dossier du Congo, par le conseil d’administration du Fonds, dans le cadre de la facilité de crédits élargie, aura finalement lieu le 11 juillet. La publication du nouveau calendrier par le secrétariat de l’institution, vient doucher les ardeurs de ceux qui déjà, criaient victoire sur un renvoie sine die dudit examen, comme si les malheurs du Congo étaient pour eux, source de bonheur.

Ils ont été prompts à relayer le calendrier de travail du conseil d’administration du Fonds monétaire international, duquel ne figurait pas le Congo à la date du 5 juillet, initialement annoncée pour l’examen de son dossier. Ces pseudos activistes de la bonne gouvernance ont hélas toute honte bue, disparu des réseaux sociaux où ils sont très actifs, pour commenter l’inscription du Congo au calendrier du FMI en date du 11 juillet 2019. Dire que l’ennemi du congolais, c’est le congolais.

Souvent installés en occident d’où ils tiennent des officines de super blogueurs, ces congolais n’ont pour seule ambition que de nuire à l’image du pays ainsi qu’à ses dirigeants, en relayant tout ce qui peut être contre-productif pour le pays. C’est à se demander, en quoi cela avance t-il leur combat politique, si c’en est un, car ils ne se rendent pas compte qu’en pensant causer du tort à Denis Sassou N’Guesso ou au gouvernement de la République, les ‘’mauvaises nouvelles’’ dont ils se délectent impactent surtout leurs parents restés au pays et qui n’ont pas, à tout le moins, le même regard qu’eux.

D’autres acteurs passés experts dans le dénigrement des institutions du pays, à travers des théories habilement commentées sur l’économie, la finance, la gestion des ressources, le développement et la bonne gouvernance, ont subitement perdu leur voix, eux qui disaient à qui voulait les entendre, que jamais le dossier ne passerait.

À propos de cette catégorie de donneurs de leçons qui a toujours dénoncé le fait que le président Sassou ne sanctionne jamais, eux qui pourtant ont été sanctionnés, à quelques moments, en étant sortis du gouvernement, ceux-ci donc n’ont jamais présenté aux congolais les preuves de leurs compétences tant vantées, car d’eux, les congolais ne retiennent qualitativement rien de leur passage au gouvernement, rien qui puisse marquer la postérité et les présenter comme des symboles de l’excellence. Bien au contraire, ils ont, à différents niveaux, des comptes à rendre, sur leur gestion antérieure, aux postes qui furent les leurs.

Le dossier du Congo sera examiné. Dans le peuple, cela est vu comme un soulagement, en attendant les décisions qui en résulteront. Du reste, le ministre Calixte Ganongo quitte Brazzaville lundi, pour Washington. L'accord FMI-Congo sera sauf retournement de dernière minute, conclu. Le premier décaissement pourrait intervenir au mois d'août. Cela, ce sera au moins, du concrêt, qu'attend le peuple.

Ce peuple qui désormais détourne ses oreilles des propos de certains hommes politiques ardents donneurs de leçons, à qui il rétorque : « Quand vous êtes avec Sassou, vous ne jurez que par lui. Une fois que vous êtes virés, vous devenez opposants, aigris, donneurs de leçons et pensez savoir plus que ceux restés en poste. Qu’avez-vous fait pendant que vous étiez-là ? »

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville